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  | Jupiter est, la plus grosse planète du système solaire,
sa Masse représente plus que la somme des autres 
planètes et un millième de la masse du Soleil, 
ce qui est non négligeable.  
Son diamètre est 11 fois celui de la Terre qu'elle 
pourrait donc contenir plus de 1 000 fois en volume.
C'est aussi l'astre le plus brillant après Vénus, de 
bonnes jumelles suffisent pour voir ses 4 satellites 
principaux et une petite lunette pour distinguer le 
disque de la planète avec les bandes nuageuses 
parallèles à l'équateur. 
Ce qui en fait une des cibles préférées de tous les 
astronomes amateurs ! 
Les bandes nuageuses tournent autour de la planète à 
des vitesses qui dépassent 500 km/h. Mais d'importants 
mouvements verticaux se produisent aussi, les bandes 
claires correspondant ainsi aux courants ascendants et 
les sombres aux courants descendants.   
Jupiter connait des phénomènes météorologiques 
similaires aux dépressions et anticyclones terrestres 
se traduisant par des taches blanches, brunes ou rouges,
à l'intérieur desquelles tourbillonnent les vents d'une 
longévité remarquable : ces tourbillons peuvent 
subsister pendant des mois, voire des années. 
Le plus connu, la tache rouge de Jupiter est plus 
grand que la Terre et existe depuis au moins 300 ans et 
est observable avec un petit télescope (10 cm). 
L'atmosphère de Jupiter 
Elle est composé de 79 % d'hydrogène (sous forme 
moléculaire) et 19 % d'hélium, proportions comparables 
au Soleil (78 % et 20 %). Jupiter a conservé la 
composition de la nébuleuse qui a donné naissance au 
système solaire. 
Viennent ensuite l'ammoniac et le méthane. Ce sont ces 
gaz qui forment les nuages visibles à la surface de 
Jupiter comme des bandes car elle tourne relativement 
vite sur elle-même, un tour en un peu moins de 10 h. 
Les éléments la composant étant relativement fluides, 
un renflement équatorial se forme du fait de cette 
rotation (le diamètre à l'équateur présente une 
différence de 7 % par rapport aux pôles)
On distingue plusieurs couches de nuages superposées : 
la plus haute, qui est aussi la plus froide (-160 °C 
environ) composée de cristaux d'ammoniac (NH31, 
de couleur claire, 
en dessous, l'ammoniac se combine avec l'hydrogène 
sulfuré (H,Sl) pour former des cristaux bruns, 
puis une couche de cristaux colorés d'hydrosulfite
d'ammonium (NH4SH),  
plus bas encore une couche de cristaux de glace d'eau 
(H2O) avec peut être des gouttelettes d'eau liquide, 
(la température et la pression y sont comparables à 
celles de la surface terrestre)  
Enfin, sous ces couches de nuages, se trouve un océan 
d'hydrogène moléculaire liquide. 
Cette description repose sur des modèles théoriques.
La sonde Galileo, la première à avoir exploré 
l'atmosphère de Jupiter en décembre 1995, a montré que 
ces couches étaient plus ténues que prévu, avec 
notamment beaucoup moins d'eau qu'attendu.
Elle diffère beaucoup de celle des planètes plus proches
du Soleil. Du fait de son éloignement, elle reçoit 27 
fois moins de lumière de la part du Soleil que les
planètes telluriques (de la famille de la Terre) : 
cela a donc permis à Jupiter de conserver les éléments 
légers.   
L'énergie rayonnée par Jupiter toutes les longueurs 
d'onde confondues est le double de celle qu'elle reçoit 
du Soleil ; autrement dit, cette planète a une source 
d'énergie interne.  
Certaines théories ont suggéré qu'il pouvait s'agir 
tout simplement d'énergie gravitationnelle car Jupiter 
continue à se tasser sur elle-même. Il est plus 
probable qu'elle ait gardé partiellement sa chaleur 
initiale au sein de son énorme masse qu'elle disperse
sous forme de rayons infrarouge. On parle parfois 
d'étoile ratée !
 Les satellites de Jupiter
Comme les autres planètes grosses du système solaire,
Jupiter possède des satellites, 16 au total plus de 
nombreux astéroïdes. 
Des nouveaux sont découverts fréquemment 
grâce aux sondes envoyées dans l'espace. 
En mars 2003, une dizaine ont ainsi été 
découverts. 
Les 4 satellites principaux, Io, Europe, Ganymède et 
Callisto, ressemblent a de petites planètes dont les 
tailles varient de celle de la Lune à celle de Mercure.
Ils sont appelés satellites galiléens car repérés dès 
1610 par Galilée, ils sont facilement visibles avec de 
simples jumelles. Leur magnitude est telle qu'ils 
pourraient même être vus à l'oeil nu s'ils n'étaient 
pas noyés dans l'éclat de Jupiter. |