Autant l'accès pour les vélos dans les TER est relativement pratique (hauteur du plancher des rames, espace disponible, points d'attache), autant l'accès dans les trains "intercités" est une galère au-delà des marches pour hisser un vélo bien chargé (sacoches et bagages) dans la voiture. Nous avons vécu 2 expériences différentes mais aussi pénibles l'une que l'autre. Le compartiment vidé de ses banquettes dans les "intercités" oblige à un délicat virage à 90 degrès et ne comporte que 6 places bien serrées dès lors que les vélos sont équipées de sacoches mais sans point d'ancrage en cas de faible affluence.
Dans un autre train, compte tenu du peu d'espace disponible pour les bagages, la plateforme en bout de voiture prévue pour accueillir les vélos est envahie par des valises.

Le problème du TER, c'est qu'il n'est pas possible de l'emprunter sur de grandes distances puisqu'il a une vocation régionale. Cela oblige alors de nombreux changements voire des interconnexions impossibles.

Au cours de vacances estivales, nous avons parcouru plus de 400 km en Irlande et effectué plusieurs transferts en train.
En Irlande, en dehors du fait qu'il est nécessaire de réserver l'emplacement pour les vélos (surtout lorsque le train ne comporte que 2 places dédiées), nous avons du, faute d'avoir pu enregistrer cette réservation uniquement accessible par internet, occuper l'espace dédié aux chariots des personnes à mobilité réduite (là aussi encombré d'autres bagages) avec la menace de devoir descendre et prendre le train suivant en cas d'embarquement d'une personne en chariot. Le meilleur trajet a été effectué dans une voiture (anciennement utilisé pour les marchandises ou le courrier) où le personnel prît contact avec nous pour nous donner accès un peu avant notre arrivée à destination.

Nous avons aussi un tandem mais à part quelques TER (disposant de suffisamment d'espace avec peu d'affluence), il est quasiment impossible de le faire voyager par le rail.