SobriétITé et enseignement

créé le 26/05/2020 mis à jour le 26/05/2020

L'objectif de cet article est d'évoquer les réponses que la SobriétITé peut apporter aux questions :

Dans cette analyse, plusieurs exemples s'appuient sur la lecture de "La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget et en particulier du chapître 5 intitulé Réussite scolaire : attention danger ! apparaissant en italique dans la suite du texte.

Enseignement de l'Informatique et des Télécommunications

Voici les objectifs que je me suis fixé pour le thème Informatique et programmation du programme de Technologie au collège.
  • Faire prendre conscience aux élèves de la supériorité de l'Homme sur la machine, que l'humain doit commander l'ordinateur et non le contraire,
  • Profiter du mode d'apprentissage essai-échec en autonomie mais avec assistance pour éviter aux élèves de rester sur un échec pour l'enseignement de la programmation avec l'outil Scratch développé par le MIT (pour ne pas parler véritablement de language de développement).
  • Acquérir le vocabulaire technique (pas les noms des marques commerciales), distinguer les logiciels de navigation des moteurs de recherche à titre d'exemple,
  • Comprendre le fonctionnement des systèmes pour en faire un usage raisonné avec du recul et une analyse des risques.
La question importante reste celle de l'âge auquel il convient d'introduire ces savoirs.

Le rôle du numérique dans l'enseignement

A l'exemple des médias dont le cinéma (Thomas Edison, The Evolution of American Educational Technology en 1913), la télévision censés révolutionner le système éducatif (Thomas Edison, Teachers and the Machines), remplacer les livres et les enseignants, tous ces outils ne peuvent qu'être un support à l'enseignement, n'en déplaise aux politiques (Jean Michel Fourgous, Osez la pédagogie numérique !, lemonde.fr en 2011) qui prônent la technofrénésie ambiante qui tend à ériger le numérique en ultime graal éducatif et voit dans la distribution obstinée de tablettes, ordinateurs, tableaux blancs interactifs et connexions internet le pinacle de l'excellence pédagogique, l'idée folle que la pédagogie doit s'adapter à l'outil.

Avec l'accès imodéré au numérique, il y a un risque de basculement rapide vers les usages récréatifs au détriment du temps dédié aux devoirs et d'une tendance à la dispersion peu favorable à la compréhension et la mémorisation des contenus.
L'aspect ludique doit susciter l'intérêt mais mis à profit dans un but pédagogique.

Je conclus mes cours par une synthèse pour vérifier que les élèves ont été plus réceptifs au fond qu'à la forme (outil).

Réussite scolaire

Les recherches les plus générales considèrent le temps d'écrans dans son ensemble. Cela inclut typiquement la télévision, les jeux vidéo, le téléphone portable, la tablette et l'ordinateur. Tous ces supports sont essentiellement utilisés à des fins récréatives. L'usage cumulé prédit alors, sans surprise, une diminution significative de la performance scolaire.
Extrait sur la revue parlementaire

La performance académique se dégrade à proportion du temps offert au despotisme de monseigneur smartphone; moins un élève s'avère parcimonieux, plus ses résultats baissent, d'oł l'intérêt de la sobriétITé.

A toutes ces études, on pourrait ajouter d'autres recherches, encore plus spécifiques portant, par exemple, sur l'usage des réseaux sociaux. Là encore, les résultats sont aussi cohérents qu'opiniâtrement négatifs. Plus les élèves (adolescents et étudiants principalement) consacrent de temps à ces outils, plus les performances scolaires s'étiolent.

Je vous invite à la lecture de
La fabrique du crétin digital

La sobriétITé, garde-fou face à ces dangers

Proposant de prendre du recul par rapport à notre dépendance au numérique, la sobriétITé permet de résister à la multiplication des sollicitations et de réduire notre usage des écrans.

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