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Pour mesurer la valeur de l'information transmise, il convient de définir un Rendement informationnel.
En effet, quel intérêt de transmettre une photo en haute définition telle que les produisent les dernières versions des appareils de télécommunications soi-disant intelligents, tablettes, téléphones mobiles pour simplement illustrer un événement familial ou pour lequel le nombre de destinataires est inférieur à 10 ? Cette consommation de volume d'information est aussi poussé par les fabricants des appareils, par le faible coût de production au détriment des travailleurs employés par ces entreprises multinationales, des impacts environnementaux pour le transport de ces appareils...
Une autre illustration de cette surconsommation de ressources se constate par le développement d'applications ou de sites internet des plus gourmands. Les développeurs ne prêtent plus attention à la quantité de données qui transitent. Cette croissance se traduit à travers le temps d'affichage des pages. Là encore, il importe de mesurer le rendement informationnel. Mais, on dit aussi qu'une image égale 10 000 mots mais il ne s'agit pas forcèment d'une image de plusieurs millions d'octets. Le rendement informationnel est donc fonction du nombre de destinataires, de la quantité d'information par rapport à la quantité d'octets, de la vitesse d'accès à l'information.
Ensuite, l'information a une valeur temporelle plus ou moins forte : actualité (moins de 3 jours) ou historique (+ de 20 ans), concerne un sujet exceptionnel, innovant ou banal, peut avoir une portée universelle ou personnelle. La surconsommation numérique se révèle insoutenable pour l'environnement ! Pour faire prendre conscience de cette surconsommation, mesurons ainsi l'empreinte octet de notre consommation, pour logiquement appliquer les principes de SobriétITé, sobriété Informatique et Télécommunications. |